dimanche 15 décembre 2013

Comme quoi tout est relatif

Les fameux bateaux-navettes
Pour se rendre à quelque petit village que ce soit, autour du lac Atitlán, il faut prendre le bateau-navette. Il suffit de peu de temps pour réaliser que le prix du passage varie selon la gueule qu’on a : habitant de la place, expatrié ou simple touriste.

La toute première fois que j’ai pris ce bateau, depuis Panajachel pour me rendre à San Marcos, j’ai payé 25 quetzals… pour la simple et bonne raison que j’ai demandé le prix à celui qui conduisait le bateau et que c’est ce qu’il m’a répondu.

La seconde fois que j’ai pris ce même bateau pour parcourir exactement le même trajet à l’inverse, des amies m’avaient dit qu’elles avaient payé seulement 20 quetzals, alors j’ai tenté ma chance et j’ai tendu un billet 20 quetzals au mec, au sortir du bateau, et il l’a pris sans broncher.  Me suis dit que je m’étais fait avoir de 5 quetzals la fois précédente.

Le quai de Panajachel
Mais la troisième fois que j’ai pris le bateau, toujours et encore pour parcourir le même trajet, une amie m’a dit qu’elle avait payé la veille seulement 10 quetzals, peut-être parce qu’en quittant le bateau elle était en compagnie d’un Guatémaltèque avec qui elle avait fait la causette pendant le transport? On a cru possiblement qu’elle était de la place. Alors donc cette troisième fois, remplie d’assurance, j’ai tendu 10 quetzals à l’homme qui se trouvait devant moi, et personne n’a rien dit. Même chose lors du retour.

Eh ben... hein! 

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