jeudi 19 décembre 2013

Et c’est ainsi que les gens vivent

Ce jeudi en après-midi, j’ai décidé de faire une petite promenade dans la montagne. Ayant fait le tour des sentiers de la « basse-ville » de San Marcos La Laguna, j’avais le goût de me lancer dans l’exploration et de monter là où les gens vivent, principalement, sur les pentes.

Tuk-tuk taxi
Lorsqu’on prend le temps de monter là-haut, d’abord on se rend compte que ça prend un sacré bon cardio! Ouf… surtout avec le soleil plombant qui sévissait lorsque j’ai entrepris mon excursion. On monte à pic, et je vous jure que j’ai bien failli me déshydrater. Je n’avais pas pensé à apporter avec moi quelque réserve d’eau; seulement mon appareil photo… (on voit où sont mes priorités, hein?)

Moyennant quelques quetzals —tout dépendant encore une fois de votre gueule de touriste ou non, je suppose— les gens prennent habituellement le tuk-tuk taxi pour monter là-haut, mais moi je voulais profiter du beau temps, surtout que la température des derniers jours avait été fraîche et que  cette journée était plutôt belle et chaude. Et puis je ne voulais pas voir les scènes se déployer trop vite sous mes yeux. Je voulais pouvoir prendre le temps d’apprécier la montée et mes découvertes.




Les tâches quotidiennes
Dans la montagne, les Mayas y vivent plus que modestement. Maisons en pierre, en terre, en planches et voire même en bambou. Les habitations sont très entassées les unes sur les autres, et parfois juchées sur des terrains très escarpés. Lors de la promenade vous croisez, chemin faisant, femmes et enfants, chiens et chats et… quelques poules. Parfois vous apercevrez quelques hommes affairés à construire une nouvelle maison ou encore un homme, avec son petit chariot, occupé à vendre des glaces aux enfants. L’ambiance est généralement calme et sereine.

Vendeur de glaces
Ce qui étonne dans ce mode de vie ce n’est pas tant la pauvreté que le contraste qui existe entre celle-ci et les nouvelles technologies qui sont accessibles aux gens, et qui leur procurent, semble-t-il, l’impression d’améliorer leur sort. Ainsi certains ont un téléphone cellulaire, un ordinateur portable, ou un système de son. Les adolescents de la ville, tout comme les nôtres, se promènent avec de la musique dans les oreilles; ils tâchent de boire du Coca-Cola pour suivre la mode nord-américaine tout en rêvant j’imagine, en quelque part, de devenir eux-mêmes un jour des Américains…

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