dimanche 27 juillet 2014

Voyager pour économiser

Voyager pour économiser, c’est bien ce que vous avez lu ; cela vous paraît sans doute être une antinomie, mais détrompez-vous; je vous assure que si vous ressentez l’appel du large il ne faut pas attendre d’avoir gagné à la loterie.

Je prends aujourd’hui le temps de vous expliquer ce principe, car ce qui me semble aujourd’hui devenu une évidence ne l’est vraisemblablement pas pour tout un chacun. Longtemps j’ai pensé moi aussi que je ne pouvais pas voyager, que je n’en avais ni la possibilité ni les moyens. Il faut dire aussi que cela m’avait l’air si peu raisonnable en regard du mode de vie de mes semblables que j’écartais la possibilité sans même prendre le temps d’en évaluer le potentiel de faisabilité. Je me disais que si ce mode de vie pouvait être aisément accessible, tout le monde en profiterait! Alors pourquoi me casser la tête avec des utopies? Je rentrais dans le rang en cessant de laisser mon regard flotter vers l’horizon lointain. Je ne le savais pas encore, mais elle était là ma plus grande erreur de naïveté…

Si je vous donne aujourd’hui ma recette, que vous pouvez remanier à votre sauce comme toute bonne recette se doit de l’être, ce n’est certes pas pour me justifier auprès de mes détracteurs (car il s’en est trouvé —des envieux— pour inventer que mes voyages devaient se financer par de quelconques arnaques financières, tout ce qu’il ne faut pas entendre…!) mais plutôt pour la partager en toute simplicité avec vous, car il me ferait grand plaisir de contribuer par cet éclairage à vous permettre de trouver moyen de réaliser vos propres rêves de voyages.

En guise de point de départ, pour assurer votre mobilité internationale il vous faut un travail autonome, quelque chose qui tient en un simple portable et qui passe par une connexion wifi (je vous laisse vous creuser les méninges en fonction de vos atouts professionnels). Déjà là je vous entends déclarer forfait, car vous avez une carrière à laquelle vous tenez, un bon salaire surtout, et puis quoi d’autre encore… une sécurité financière peut-être? une retraite dorée qui vous pend sous le nez à l’autre bout du bâton, comme une belle carotte bien appétissante? Je ne veux pas m’étendre sur le sujet, mais je vous rappelle qu’un bon pourcentage de la population ne se rend pas à l’âge de la retraite, et que la vie c’est maintenant, et non pas demain alors que vous n’avez aucune idée si vous y serez encore. Vous n’avez strictement aucune garantie en ce sens. Pensez-y bien, en regard de votre existence toutes les autres «sécurités» sont des leurres. Alors donc c’est bien là la première chose dont il faut apprendre à se défaire, la sécurité, ou les apparences de sécurité, devrais-je dire pour être plus juste. Si vous voulez explorer le monde, il faut vous dégager de ce qui vous tient en laisse. Pensez à cela, si c’est ce qui vous empêche de partir, c’est que vous en êtes l’esclave et non le maître. Certaines personnes n’arrivent jamais à se défaire de cette sécurité dont elles estiment avoir besoin. Vous entrevoyez donc déjà les raisons pour lesquelles il n’y a pas de quoi s’alarmer; il n’est pas arrivé encore le jour où tout le monde quittera les rangs pour partir en voyage…

En deuxième lieu, il vous faut un appartement ou une maison à sous-louer en votre absence. Vous pouvez aussi ne plus avoir aucun pied-à-terre, c’est selon vos goûts, mais moi je préfère encore préserver ce petit chez-moi que j’aime retrouver entre mes aventures, et que j’aménage à mon image en y intégrant au fil de mes voyages des souvenirs achetés ça et là. C’est mon petit cocon, mon point de repère à Montréal. La sous-location vous permet de vous soustraire au paiement du loyer pendant votre absence, ce qui par le fait même libère un budget disponible pour votre hébergement à l’étranger. Avec un peu de chance, vous pourrez même sous-louer un peu plus cher que ce qu’il vous en coûte (puisque vous laissez à la disposition de vos sous-locataires toutes les fournitures dont ils auront besoin : serviettes, literie, vaisselle, ameublement, etc.) et ce petit profit mensuel cumulé, si vous partez pour quelques mois, pourra servir à financer le coût de votre billet d’avion. Dans cette éventualité il faut cependant vous assurer d’agir en toute légalité, en ayant d’abord la permission de votre propriétaire, si vous êtes le locataire officiel, et en déclarant les revenus et dépenses annuels qui sont liés à cette activité. Le plus célèbre site Internet pour louer sur le marché international est Airbnb qui prend la peine d’ailleurs de vous informer à propos des paramètres légaux de sous-location. Il suffit de bien suivre leurs recommandations.

Et finalement, il vous faut trouver à l’étranger des facilités d’hébergement les moins dispendieuses possibles. Selon le taux de change du dollar canadien de votre destination, il peut arriver que votre hébergement ne coûte à l’étranger que la moitié ou encore le tiers de ce qu’il vous en coûte généralement au pays, ce qui vous permet de faire une belle économie! Ces économies sont encore plus importantes si, plutôt que de passer par les réseaux habituels pour dénicher des logements, vous tâchez de développer un réseau de contacts (amis, parents d’amis, etc.) dans votre pays de destination, ce qui vous permettra d’accéder à des locations de logements à prix d’amis, ou encore au prix habituellement réservé à la population locale. Je ne vous apprends rien si je vous dis que les prix sont généralement gonflés pour les touristes, ce à quoi il faut échapper si vous souhaitez économiser sur les coûts d’hébergement à l’étranger. D’autres alternatives sont disponibles, selon vos préférences, il y a aussi le Couchsurfing, le GuestToGuest, le HomeSitting et j’en passe. Bref il vous faut explorer les mille et une possibilités qui s’offrent à vous en dehors des sempiternels forfaits vacances tout inclus qui n’ont rien d’enrichissant d’un point de vue culturel, et qui n’ont rien non plus de très économique.

Et voilà donc ce qui résume les quelques façons de voyager tout en économisant. Si le cœur vous en dit, je vous invite à ne pas hésiter, à vous détacher de toute prétendue sécurité et à vous lancer dans l’aventure en ayant l’assurance, si l’en est une, de connaître chaque jour vous aussi le plaisir renouvelé de la découverte.

1 commentaire:

  1. http://workathomemoms.about.com/od/workathomecareers/tp/Work-From-Home-Jobs-Canada.htm

    Ceci est un lien d'emplois réalisable a partir d'un portable et une connexion Wifi.....
    ''Work at home Moms '' Le ''At home'' peut etre n'importe ou!!!

    RépondreSupprimer