Mardi, alors que l’heure du dîner approchait, j’ai décidé de sortir en ville pour aller manger un petit quelque chose. Je passe pratiquement tous les jours devant l’
ancien couvent de Santa Clara, à différentes heures du jour, or ce jour-là j’ai réalisé qu’une porte y donnant accès était ouverte. À l’entrée on proposait d’y entrer pour 40 quetzals. J’ai donc payé ce qu’il fallait pour voir enfin ces fameuses ruines qui remontent à l’
ère baroque. Dès que je suis entrée, un homme m’approche et me demande, en espagnol, si je souhaite la visite guidée. Bien sûr, j’accepte avec plaisir.
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Le couvent de Santa Clara |
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En marche vers l'ancienne salle à manger |
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Le jardin central |
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Les colonnes tombées à force de tremblements de terre |
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Visiteuses |
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Au sortir des cryptes |
Il me fait visiter tous les recoins de ce superbe couvent, avec moult détails, et me propose ensuite de traverser la rue et de visiter aussi, du même coup,
les ruines de San Francisco où on me demande, à l’entrée, de payer 5 quetzals.
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San Francisco |
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Les restes de la fontaine centrale |
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Vue sur une partie des ruines |
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Tombeau (oui oui, c'est lui le guide là là...!) |
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Là où vivaient les lépreux |
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Vue sur une partie des ruines |
Super visite aussi, avec toujours autant d’explications en espagnol et traduction en anglais au besoin lorsque j’ai du mal à comprendre. Bref, à la fin j’étais ravie de cette visite, ce qui fait que je me suis dit que cet homme méritait vraiment son pourboire. On donne ici généralement 10%, et j’avais payé au total 45 quetzals pour les deux visites, je devais donc lui laisser quelque chose comme 5 quetzals, mais j’étais tellement comblée par la pertinence de cette visite que j’ai pensé qu’il méritait le double. « Muchos gracias, es para ti », dis-je en lui tendant un billet de 10 quetzals. Sa réaction m’a étonnée; il agitait les mains pour refuser, en m’expliquant du mieux qu’il le pouvait, en anglais cette fois, que j’avais payé un prix pour les accès aux bâtiments et qu’il s’agissait de prix différents. Oui bien sûr puisque j’avais payé 45 quetzals pour la première entrée et 5 pour la seconde, mais… le pourboire était peut-être inclus dans le prix d’entrée? Je n’étais pas certaine de bien comprendre, mais comme il refusait mon pourboire je l’ai replacé dans mon porte monnaie en m’étonnant un peu. Mais à ce moment il commença à m’expliquer que je ne comprenais pas ce qu’il essayait de m’expliquer. Au final, j’ai compris que je devais non pas lui laisser un simple pourboire mais le payer pour ce service. « Ohhh… ¿y cuanto cuesta? » que je lui demande. Sa réponse me fige : « 300 quetzals ». Pouvez-vous imaginer mon expression du moment? Je n’avais même pas ça sur moi, qui plus est je bouillonnais du fait qu’il n’ait pas pris le temps de m’aviser du coût de cette visite. Je lui ai donné tout ce que j’avais sur moi : 177 quetzals, et vous savez quoi? Il m’a proposé de venir avec moi au guichet automatique pour retirer la balance. « No way… » me suis-je dis intérieurement, mais extérieurement j’ai été plus polie, et lui ai fait comprendre que je n’avais aucune envie de me rendre avec lui jusqu’au guichet le plus proche et que je ne lui paierais pas la balance pour la simple et bonne raison que si j’avais su le prix de la visite guidée je l’aurais refusée d’emblée. Il devait se considérer chanceux que je lui remettre le moindre quetzal qui se trouvait dans mon portefeuille. Ça fait que eh ben… je suis partie de là en beau fusil… Ggrrr.
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