Location de voiture
prise 2
Nous avons quitté Sámara vendredi matin pour nous rendre à Manuel Antonio où nous avions loué une
chambre à l’hôtel La Colina. Cette fois, c’est d'une petite
Toyota Yaris automatique dont nous disposions, et c’est Rosalie qui conduisait
puisque suite à notre dernière expérience Entre road trip et bad trip j’avais décrété à l’unanimité avec moi-même qu’en tant que GPS
biologique elle n’était pas trop fiable, alors cette fois c'est moi qui me suis occupée de jouer les copilotes. C’est donc les deux yeux rivés sur la carte, équipée
de mes petites lunettes de lecture, que je livrais mes ordres et puis tout allait
comme sur des roulettes jusqu’à ce qu’à un certain moment donné… la confusion
me gagne; zut de zut, nous nous étions égarées!
Ai-je besoin de vous dire que Rosalie s’est mise à me
vitupérer en tranchant que je ne savais
pas faire mieux qu’elle? Holà! Je n’allais pas me laisser faire, et j’ai argué
tout comme elle pour ma défense que… c’est la faute du pays!
C’est à croire que de prendre la route au Costa Rica c’est assurément se perdre — ou à tout le moins emprunter des détours accidentels— car les indications routières ne sont pas toujours aussi claires qu’elles le sont au Québec, et ça c’est quand il y en a! Vous roulez, vous roulez, vous roulez en pensant que tout va bien dans le meilleur des mondes, que vous êtes sur la bonne voie, puis surgit devant vous un carrefour ou une fourche qui n’apparaît ni sur la carte ni sur le GPS. Par défaut vous continuer là où ça vous semble aller tout droit et avancez dans la confusion puisqu’aucune nouvelle indication ne vous confirme que vous progresser dans le bon chemin. J’ai même vu, comble de contradiction, le GPS désigner la route que nous devions emprunter comme étant la route 23 alors que la carte papier indiquait qu’il s’agit plutôt de la 27; après on se demandera pourquoi on passe tout droit et qu’après 10 kilomètres d’hésitation on finit par se trouver à passer un poste de péage sur l’autoroute qui exige 500 colons (environ 1$ CAN) alors qu’on avait pas prévu le coup. Vous auriez bien ri de voir ça deux filles qui tout en roulant vers la guérite s’agitent et fouillent dans leurs sacoches, l’une en conduisant l’autre en lui disant de ne pas se mêler de ça et de regarder droit devant pour ne pas entrer dans le cubicule. Le pire là-dedans c’est bien que —déployant mon espagnol de base en interrogeant la guichetière— nous avons appris que nous devions faire demi-tour (et repayer encore les 500 colons, évidemment, en repassant en sens inverse!) puisque nous avions manqué la sortie (que l’on cherchait à droite, mais qu’il fallait ô logique, prendre à gauche). Bref, ces quelques heures en voiture ont donné lieu à quelques impatiences et sautes d’humeurs suivies de parfaits fous rires, à en faire couler le mascara et en avoir mal au ventre.
C’est à croire que de prendre la route au Costa Rica c’est assurément se perdre — ou à tout le moins emprunter des détours accidentels— car les indications routières ne sont pas toujours aussi claires qu’elles le sont au Québec, et ça c’est quand il y en a! Vous roulez, vous roulez, vous roulez en pensant que tout va bien dans le meilleur des mondes, que vous êtes sur la bonne voie, puis surgit devant vous un carrefour ou une fourche qui n’apparaît ni sur la carte ni sur le GPS. Par défaut vous continuer là où ça vous semble aller tout droit et avancez dans la confusion puisqu’aucune nouvelle indication ne vous confirme que vous progresser dans le bon chemin. J’ai même vu, comble de contradiction, le GPS désigner la route que nous devions emprunter comme étant la route 23 alors que la carte papier indiquait qu’il s’agit plutôt de la 27; après on se demandera pourquoi on passe tout droit et qu’après 10 kilomètres d’hésitation on finit par se trouver à passer un poste de péage sur l’autoroute qui exige 500 colons (environ 1$ CAN) alors qu’on avait pas prévu le coup. Vous auriez bien ri de voir ça deux filles qui tout en roulant vers la guérite s’agitent et fouillent dans leurs sacoches, l’une en conduisant l’autre en lui disant de ne pas se mêler de ça et de regarder droit devant pour ne pas entrer dans le cubicule. Le pire là-dedans c’est bien que —déployant mon espagnol de base en interrogeant la guichetière— nous avons appris que nous devions faire demi-tour (et repayer encore les 500 colons, évidemment, en repassant en sens inverse!) puisque nous avions manqué la sortie (que l’on cherchait à droite, mais qu’il fallait ô logique, prendre à gauche). Bref, ces quelques heures en voiture ont donné lieu à quelques impatiences et sautes d’humeurs suivies de parfaits fous rires, à en faire couler le mascara et en avoir mal au ventre.
N.B. : Maintenant que s’est avérée mon incompétence de copilote, c’est sous la torture (sisisi!) que je me dois publier ici des excuses publiques adressées à ma fille, pour avoir entaché sa réputation (…qu’elle dit! RhhOoolàlà…) en mettant en doute ses compétences en géolocalisation dans mon précédent billet Entre road trip et bad trip.
Visite du Parc National Manuel
Antonio
Le lendemain de cette randonnée en voiture, nous nous somme
réveillées samedi matin avec le plaisir de constater que le ciel était magnifiquement
bleu et ensoleillé; la température idéale pour notre plan de la journée.
Après
avoir avalé le petit-déjeuner à l’hôtel, nous avons donc repris la route pour
nous rendre juste un peu plus haut, au Parc National
Manuel Antonio où nous avons eu recours au service d’un guide pour
effectuer la visite, et laissez-moi vous dire que moi et Rosalie avons été drôlement
impressionnées par la compétence de ce dernier.
Là où nous ne pouvions discerner que des feuilles et des branches, lui nous dégotait tantôt un singe tantôt un lézard ou un insecte qui autrement sous nos yeux serait passé totalement inaperçu. Il s’arrêtait alors et braquait son appareil télescopique par le truchement duquel nous avions accès à la fascination. Parfois, lorsque l’animal ou l’insecte était loin, en plaçant ma caméra devant la lentille il était possible de croquer une image. Je vous laisse admirer quelques images de cette fantastique randonnée pédestre.
Là où nous ne pouvions discerner que des feuilles et des branches, lui nous dégotait tantôt un singe tantôt un lézard ou un insecte qui autrement sous nos yeux serait passé totalement inaperçu. Il s’arrêtait alors et braquait son appareil télescopique par le truchement duquel nous avions accès à la fascination. Parfois, lorsque l’animal ou l’insecte était loin, en plaçant ma caméra devant la lentille il était possible de croquer une image. Je vous laisse admirer quelques images de cette fantastique randonnée pédestre.
En route pour la découverte |
Notre guide aux yeux et oreilles bioniques |
Un iguane |
Le genre de sauterelle qui fait 10 cm de long! |
Une araignée un peu spéciale avec ses deux cornes |
Un paresseux |
Un autre superbe iguane (une autre variété) |
Une araignée pas belle (...sont jamais belles, anyway!) |
Petite, mais belle! Avec sa couleur rouge, elle joue les hypocrites en faisant croire aux autres qu'elle est vénéneuse... |
Le dernier mais non le moindre |
Après, le guide nous a laissé profiter un peu de la
petite plage de Manuel Antonio...
Un petit singe capucin venait quémander des gourmandises et se laissait gentiment prendre en photo |
Playa Manuel Antonio : l'une des plus petites mais plus belles plages du Costa Rica |
Sur la plage, il faut se méfier des petits ratons laveurs qui aiment fouiner, particulièrement dans les sacs des baigneurs... |
Quelques instants de parfaite relaxation |
Un iguane est venu nous visiter sur la plage. Je le trouve pas mal, quand même, en matière de camouflage. |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire